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Contamination par son enfant : « assumer ce risque quand on est parent me paraît peu de chose » comparé à la déscolarisation

Invité à s’exprimer sur LCI dans l’émission En toute franchise dimanche 21 mars, le ministre de l’éducation nationale a exprimé le fond de sa pensée en matière de non fermeture des écoles.

« L’avenir de nos enfants est la chose la plus importante qui soit ». Encore faut-il être en bonne santé et avoir deux parents en bonne santé pour s’assurer un avenir… Mais le ministre pense à autre chose.

« Il y a beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients à ce que les enfants aillent à l’école. Assumer ce risque de +30% quand on est parent d’un collégien ou d’un lycéen me paraît peu de chose à côté de l’importance qu’un enfant ne se déscolarise pas ».

 

Le 19 mars, sur BFM, Jean-Michel Blanquer n’avait pas su quoi répondre à Jean-Jacques Bourdin qui lui faisait remarquer qu’avec 0.5% de tests positifs l’Education nationale est nettement au dessus du taux d’incidence dans la population y compris dans les régions les plus touchées.

Le premier ministre belge Alexander Croo avait pour sa part indiqué le 19 mars que les contaminations se sont principalement à deux endroits : les écoles et le lieu de travail. L’inverse de ce que martèle Jean-Michel Blanquer.

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